Webinaire interactif organisé en partenariat avec Talent.brussels le 26 mai 2021 avec la participation de Diane-Gabrielle Tremblay (université Teluq), d’Emmanuelle Léon (ESCP Europe) et Sybille Van Steenberghe (bpost)
Entrevue de Diane-Gabrielle Tremblay avec l’organisation Concilivi dans le cadre de la série « Entrevue d’experts » sur le thème de la conciliation emploi-famille en temps de pandémie :
Diane-Gabrielle Tremblay participe au colloque 621 de l’Acfas, ou elle présente le 6 mai une communication intitulée : Collaboration et innovation dans les espaces de coworking en région au Québec.
Il y sera question des caractéristiques des espaces de coworking en région au Québec, en comparaison des espaces de Montréal. A priori, l’espace de coworking vise à permettre à des personnes de socialiser, de travailler, et de collaborer ensemble dans un cadre propice au travail.
Les coworkers peuvent venir dans l’espace spontanément, pour une journée, ou possèdent un forfait pour plusieurs semaines ou plusieurs mois, afin d’avoir une adresse professionnelle et un réseau de collègues, pour éventuellement collaborer et innover.
Les espaces de coworking peuvent offrir des services pour attirer les locataires, par exemple en investissant dans un cadre atypique, ou en proposant des activités, événements ou formations pour renforcer les liens entre coworkers et avec l’espace collaboratif.
Les espaces collaboratifs se sont principalement établis dans les métropoles, mais des espaces existent de plus en plus en région et ils pourraient se multiplier après la pandémie, vu le nombre de personnes qui ont déménagé en région ou en banlieue. Ces espaces en région sont-ils semblables à ceux en métropole ? Font-ils face à des enjeux différents ?
C’est pour répondre à ces questions la professeure Tremblay a rencontré des animateurs et utilisateurs d’espaces de coworking en région, surtout en Estrie, dans le cadre d’une recherche avec des partenaires français, dans le cadre d’un programme ANR intitulé Périwork. La recherche vise à connaître les particularités des espaces en région par rapport aux espaces métropolitains et à comparer le Québec et la Bretagne.
La présentation est prévue le jeudi 6 mai à 10h25 à 10h40
L’impact de la pandémie sur le travail des femmes : entrevue de la professeure de l’Université TÉLUQ Diane-Gabrielle Tremblay
Nouvel avis du Conseil du statut de la femme du Québec sur le partage des congés parentaux
Avis. Pour un partage équitable du congé parental.
Être parent. Une responsabilité à partager
Pour un partage équitable du congé parental. Résumé et recommandations.
WFRN InternationalCommittee Report : rapports sur la conciliation travail-famille et les congés parentaux dans divers pays.
L’ARUC-GATS organise deux séminaires en juin
– 7 juin 2011 : séminaire intitulé « Liens intergénérationnels, mentorat et transfert de connaissances ». Il aura lieu le à la TELUQ (Montréal) à partir de 9h à 12h30. Consultez le programme.
– 10 juin 2011 : Journée d’étude intitulée Temps Institutionnalisés et temps vécus : convergence, divergence ou confusion des temporalités sociales ? » sur le thème de la conciliation et les temps sociaux. Cette journée aura lieu à la TELUQ (Montréal) de 9h à 16h. Consultez le programme.
Une première participation de David Laloy à l’ACFAS
David Laloy était au 79e Colloque de l’ACFAS qui a eu lieu du 9 au 13 mai 2011. Il y a donné deux conférences très appréciées. Voici les titres et les résumés ci-dessous :
Colloque "L’ « idéal-type du travailleur » : perspectives théoriques et impacts sociaux d’un modèle dominant" - 11 et 12 mai 2011
Titre : « Autonomie et engagement subjectif dans le travail social : implications pour l’articulation pratique et mentale des temps sociaux »
Résumé : Dans le champ du travail social, certaines pratiques, caractérisées par un travail de proximité impliquant une dimension relationnelle forte, se réalisent dans des cadres organisationnels peu formalisés et impliquent une gestion autonome de l’engagement professionnel par le travailleur. Dans ces cadres, on attend de celui-ci qu’il parte du terrain pour encadrer les situations dans une démarche participative, ce qui implique qu’il suive ses rythmes particuliers, soit présent aux lieux opportuns et envisage les possibilités d’action selon les attentes du terrain. Les conséquences temporelles de cette disponibilité flexible sont classiques : Fréquence élevée des longues heures de travail, variation des horaires, désynchronisation des rythmes temporels du travailleur... Ces phénomènes d’épanchement temporel ne résultent cependant pas d’une prescription hiérarchique officielle, aux dires des professionnels, mais d’une logique d’auto-mobilisation et d’investissement qui est en partie liée à la nature du travail relationnel et au type d’engagement que suppose ce genre de pratique. Cependant, dans les activités professionnelles relationnelles comme le travail social, la gestion de la « bonne distance » (Weller, 2002 : 76) s’avère une condition indispensable afin de tenir professionnellement et d’éviter que le rôle professionnel « n’envahisse la totalité existentielle qui incorpore évidemment d’autres sphères d’engagement, donc d’autres rôles, tels que ceux de père ou de mère » (Fusulier/Laloy/Sanchez, 2009 : 24). L’objectif de cette communication sera d’élucider les implications du modèle de l’autonomie dans le travail social en ce qui concerne l’articulation des temps sociaux et les ressources mobilisées par ces professionnels pour la faciliter. Pour ce faire, je partirai des résultats d’une étude que j’ai réalisée en Belgique dans le cadre de ma thèse et qui découlent de l’analyse d’une base de données de 242 questionnaires et d’une trentaine d’entretiens.
Colloque "Le travail social à l’heure de la nouvelle gestion publique : cloisonnement des pratiques ou nouvelles opportunités ?" - 9 et 10 mai 2011
Titre : « Travailler le social et articuler les temps sociaux : réflexions sur l’impact de la nouvelle gestion publique »
Résumé : En Belgique, comme dans d’autres pays, certaines pratiques d’intervention sociale centrées sur les démarches participatives et l’accompagnement supposent de s’extraire des carcans spatio-temporels et des exigences de rendement à court terme. Elles se déploient dans des cadres organisationnels peu formalisés laissant une marge de manoeuvre élevée aux professionnels. Dans ces cadres, le temps de travail se module en fonction des besoins du terrain. Si cette disponibilité flexible fait sens pour le professionnel, elle engendre une définition moins claire de ses temporalités, une perméabilité plus forte des frontières entre travail et hors-travail et un transfert du rôle de synchronisation pratique et mentale des temps sur ses épaules. A partir de l’analyse d’un double matériau quantitatif et qualitatif (242 questionnaires remplis par des assistants sociaux ayant au moins un enfant entre 0 et 6 ans et 33 entretiens semi-directifs d’assistants sociaux répondant aux mêmes critères), l’objectif de la communication sera de montrer en quoi le cadre organisationnel et la façon dont il structure le rôle professionnel dans l’espace et dans le temps engendre des conditions spécifiques d’articulation pratique et mentale des temps sociaux et en quoi il est associé à des représentations spécifiques du travail social. Ces résultats nous permettront de réfléchir sur ce que la nouvelle gestion publique génère en termes de transformations de la pratique, tant au niveau de son organisation que de son sens, et sur l’impact que cela peut avoir sur l’articulation des temporalités des professionnels du social.