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  • DESS en environnement international (Recherche)

DESS en environnement international (Recherche)

LE DIPLÔME D’ÉTUDES SUPÉRIEURES SPÉCIALISÉES EN ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL - PROFIL RECHERCHE APPLIQUÉE

En complément de la description officielle du programme.

Mise en contexte

La vie humaine dépend des ressources et des services qu’offrent les écosystèmes terrestres et aquatiques et les humains en bénéficient depuis la nuit des temps. Les écosystèmes terrestres, entre autres, purifient l’eau, régularisent le rapport entre le dioxyde de carbone et l’oxygène dans l’air que l’on respire, réduisent la propagation des maladies, abritent une biodiversité, fournissent les denrées alimentaires (animaux et végétaux) et produisent les combustibles nécessaires à la subsistance. Cependant, l’augmentation de la population humaine dans de nombreuses régions du monde s’est traduite par une croissance des pressions exercées sur les écosystèmes. Conséquemment, la structure et le fonctionnement de ces écosystèmes ont changé à différents degrés et, dans certains cas, la santé et l’intégrité des écosystèmes se sont nettement détériorées.

Par le fait même, la qualité de vie des humains bénéficiant des services de ces écosystèmes s’est aussi dégradée. Les changements climatiques ont amplifié ces pressions pour certains écosystèmes, alors que, pour d’autres, les effets des changements climatiques ne se sont pas encore manifestés. Il existe donc une grande incertitude quant à :

  1. la capacité future des écosystèmes de continuer à fournir les services écosystémiques dont l’humain dépend ;
  2. la capacité de l’humain d’améliorer ou de maintenir son niveau de santé et de bien-être.

Devant cette incertitude grandissante quant à la santé future des écosystèmes, et pour mieux guider et soutenir les décisions et les actions internationales, la recherche dans les domaines des sciences de l’environnement et du développement durable s’est beaucoup développée depuis les trente dernières années. De nos jours, plusieurs centres et groupes universitaires et gouvernementaux œuvrant dans ces domaines de recherche ont été créés. Souvent en partenariat avec l’industrie, ils mènent des projets importants, notamment pour :

  • améliorer notre compréhension de la dynamique des écosystèmes ;
  • mieux évaluer le niveau de dégradation des écosystèmes et identifier les mécanismes responsables de cette dégradation ;
  • comprendre les conséquences sur la santé des organismes vivants qui les habitent et sur le bien-être des humains ;
  • proposer des solutions ou des technologies pour restaurer la santé des écosystèmes (décontamination, réhabilitation, revitalisation, etc.) ;
  • concevoir des méthodes alternatives de gestion et de conservation dans un contexte de changements planétaires.

Des centres de recherche en gestion environnementale pour résoudre des problématiques mondiales ont été créés, tels que le Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (CIRED), l’Institut international du développement durable (IISD), la Society of Ecological Restoration, le Gund Institute for Ecological Economics et le Stockholm Resilience Centre. Toutes ces activités scientifiques sont la preuve d’une demande réelle de programmes d’études et de recherche sur les sciences de l’environnement à une échelle internationale.

Les divers intérêts et expertises de recherche des professeurs en sciences de l’environnement de la TÉLUQ vous permettront de mener des projets (ENV 6420) parmi un éventail de thématiques pertinentes aux objectifs du programme de DESS en environnement international. Vous serez accueilli dans les équipes de recherche des professeurs pour y travailler sur diverses thématiques.

Par le fait même, vous pourrez intégrer les centres (ou regroupements) de recherche où les professeurs de la TÉLUQ sont des membres chercheurs actifs et où une foule d’étudiants de tous les cycles universitaires y œuvrent également dans le cadre d’activités de recherche fondamentale et appliquée et de transfert de connaissances et de technologies en environnement. Vous vous enrichirez de connaissances et de compétences non seulement au cours des activités prévues dans le cours, mais aussi par l’entremise des activités menées par ces centres (séminaires hebdomadaires, midis-causeries, colloques annuels, écoles d’été, etc.) et des interactions avec les autres chercheurs (professeurs et étudiants) des centres et équipes de recherche qu’ils intégreront. Notamment, vous aurez possiblement la chance d’intégrer :

Le Centre d’étude de la forêt, lequel est un regroupement stratégique interuniversitaire du Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies (FRQ-NT) de 55 chercheurs provenant de 11 universités québécoises. Ces chercheurs œuvrent dans les domaines de la biologie, de l’écologie et de l’aménagement forestier.

Les activités du programme de formation FONCER du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) sur la modélisation de la complexité de la forêt. Ce programme de recherche a pour objectifs de développer de nouvelles technologies et des connaissances basées sur la science des systèmes complexes en vue de concevoir des stratégies alternatives d’aménagement de la forêt et d’assurer un transfert de connaissances des chercheurs universitaires vers les décideurs.

Le CINBIOSE (Centre de recherche interdisciplinaire sur le bien-être, la santé, la société et l’environnement). Le CINBIOSE est un centre de recherche interdisciplinaire dont les travaux (recherches et interventions) traitent des interactions entre la santé, l’environnement (incluant les environnements de travail) et la société. Les recherches et interventions qui s’y réalisent s’inscrivent dans une approche écosystémique de la santé et se déclinent en deux axes principaux : santé au travail et santé environnementale.

Les divers laboratoires du Centre de recherche LICEF de la TÉLUQ en informatique cognitive et environnements de formation. Ce centre offre une infrastructure de pointe. Par exemple, le serveur de calculs ERASME pourra être accessible aux étudiants dont les projets de recherche nécessitent, soit pour la simulation de modèles informatiques ou l’analyse de bases de données imposantes, des ressources informatiques substantielles (c.-à-d. temps de calcul, mémoire). Une bonne appréciation des interactions entre la dynamique des écosystèmes et les pratiques d’aménagement, lesquelles sont complexes et opèrent sur de vastes échelles de temps et d’espace, doit souvent se faire à travers l’exercice de la modélisation. La modélisation s’impose progressivement comme un outil incontournable pour la gestion environnementale. L’accès à une infrastructure mobile offrira aussi de nouvelles possibilités à des chercheurs et étudiants intéressés par des recherches sur le terrain exigeant des dispositifs intelligents de capture et de traitement des données par l’usage de capteurs et de laboratoires mobiles.