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Une peau de bébé...

Lorsqu’on veut évoquer une peau saine, on utilise l’expression « peau de bébé ». La peau des enfants est lisse, douce, hydratée et élastique. Elle est cependant sensible et fragile et, par réflexe, on croit qu’on doit absolument la protéger grâce à des produits. Malheureusement, ce sont souvent ces produits qui deviennent irritants et agressent la peau de bébé.

Si la peau adulte absorbe une partie des substances avec lesquelles elle est en contact, la peau d’un bébé est une véritable éponge. Les substances y pénètrent rapidement et en plus grande quantité que chez un adulte, d’où l’importance de ne pas y appliquer n’importe quoi.

Pourtant, les produits de soins pour les petits explosent sur le marché. Sont-ils sécuritaires ? Un coup d’œil à la liste des ingrédients n’est pas rassurant. On y retrouve des substances irritantes, des allergènes, des cancérigènes, des perturbateurs endocriniens, des parfums… autant de produits qui peuvent nuire à la santé. Mais surtout, ces produits inquiétants ne sont pas essentiels pour que bébé soit propre et que sa peau reste douce.

On utilise les mêmes ingrédients dans les produits de soin pour enfants que pour ceux des adultes. Or, dans les produits pour adultes, la liste de substances inquiétantes est très longue. Ils sont encore plus inquiétants quand ils se retrouvent sur la peau des enfants.

Faire les bons choix
Pour simplifier les choix, on recommande de limiter au maximum le nombre de produits utilisés et d’éviter tous les produits parfumés. Il existe des gammes de produits aux extraits de plantes ou aux huiles essentielles qui sentent tout aussi bon, sans mettre la santé de bébé en jeu.

En fait, pour un enfant de moins d’un an, on peut se limiter à trois produits de base :

  • un savon doux ;
  • une crème hydratante légère ;
  • une crème de zinc pour les fesses.

Ces produits, et tous ceux qu’on est tenté d’ajouter à la liste, ne devraient pas contenir de :

  • parfums : ils contiennent des phtalates, des muscs artificiels et bien des substances controversées, qui sont irritantes, allergènes et qui sont des perturbateurs endocriniens.
  • BHA ou de BHT : ces agents de conservation sont des perturbateurs endocriniens et des cancérigènes.
  • parabènes : ce sont des perturbateurs endocriniens en plus d’être allergènes et irritants.
  • polyéthylène glycol ou PEG : non seulement irritent-ils souvent la peau, mais en plus, ils facilitent l’entrée des autres substances dans le corps.

On ajoute une crème solaire à la trousse pour bébé le temps venu, en prenant soin de la choisir à base d’oxyde de zinc ou de dioxyde de titane. On évite les filtres solaires chimiques, surtout l’oxybenzone.

Comme une cicatrice demeure pour toute la vie, les dommages que causent les produits chimiques suivent un enfant très longtemps. Le développement est une période critique : les « blessures » qui surviennent, que ce soit au niveau des gènes, des cellules ou des organes, sont irréparables. Les effets des perturbateurs endocriniens sont parfois visibles des dizaines d’années plus tard.

Il vaut mieux prévenir et apprécier la peau de bébé à son meilleur : nature !

Ressources en ligne :

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  • Empoisonner ses enfants ?

    Les enfants ne répondent pas de la même manière que les adultes à l’exposition à des substances chimiques nocives. Leur influence dépend du stade de développement de l’enfant, qu’il s’agisse d’un fœtus, d’un nourrisson ou d’un jeune enfant. Tout au long de leur développement, les enfants sont vulnérables aux perturbations hormonales.

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  • L’alimentation

    Après la naissance, quoi de plus naturel que d’allaiter son enfant ? Les bienfaits de l’allaitement ne font aucun doute. Le lait maternel n’est pas un banal mélange de matières grasses, protéines et sucres. Il contient des molécules actives qui stimulent le système immunitaire du bébé et le protègent contre les infections. C’est certainement l’aliment le mieux adapté à la bonne santé d’un nouveau-né.

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  • Les biberons

    Les biberons de verre avaient le fâcheux défaut de se briser. Comme les bébés aiment bien lancer ou laisser tomber les objets, le verre pouvait représenter un risque de blessure. On a donc proposé des biberons de plastique, jugés plus sécuritaires. Malheureusement, un liquide chaud dans un contenant de plastique récolte des substances comme le bisphénol A (BPA).

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  • Les jouets

    L’avertissement « tenir hors de la portée des enfants » se retrouve sur bien des étiquettes de produits d’usage courant afin de protéger les tout-petits des dangers d’empoisonnement ou de blessure. Devrait-on aussi accoler cet avis à certains jouets ?

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  • Quelques conseils

    L’exposition des petits aux perturbateurs endocriniens est plus critique que celle des adultes. Comment peut-on les protéger ? Ces conseils seront utiles pour leur offrir un milieu de vie plus sain.

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© Lise Parent, 2009