Votre exposition / Cuisine et alimention / Quelques conseils

Quelques conseils

Les fruits et légumes :

  • Laver les fruits et les légumes juste avant de les consommer et privilégier les produits biologiques et locaux autant que possible.
  • Ajouter au menu des graines germées de pois, de radis, de brocoli et autres, qui sont très nutritives et habituellement cultivées sans pesticides.
  • Varier les fruits et les légumes pour éviter l’accumulation d’un même pesticide.
  • Acheter des produits locaux pour éviter les agents de conservation appliqués sur les aliments transportés sur de longues distances et pour contribuer à la réduction des gaz à effet de serre.

Les poissons :

  • Choisir des poissons végétariens, qui ne mangent pas eux-mêmes des poissons.
  • Éviter les gros poissons et les plus âgés, qui sont les plus contaminés.
  • Éviter les simili-crabes, simili-pétoncles et simili-crevettes, fabriqués à partir de goberge très contaminée au mercure et à laquelle on ajoute entre autres des colorants, des agents de conservation et des arômes artificiels.
  • Préférer la cuisson au four, au grill et au four à micro-ondes, plutôt que la friture.
  • Lors de la cuisson du poisson, retirer avant la consommation le gras fondu dans lequel risquent de se trouver les polluants organiques persistants.
  • Consulter le tableau présenté dans l’article sur le poisson pour faire ses choix.

Les viandes et les produits laitiers :

  • Rechercher les viandes et les volailles biologiques, idéalement élevées en liberté, ou s’assurer à tout le moins que les animaux n’ont pas consommé de sous-produits animaux.
  • Manger au plus 500 grammes de viande rouge par semaine.
  • Favoriser les protéines végétales.
  • Choisir des viandes maigres ou en retirer le gras : de nombreux perturbateurs endocriniens s’accumulent dans les matières grasses.

Les contenants et ustensiles :

  • Éviter les casseroles en téflon. Préférer par exemple les poêles et casseroles en acier inoxydable, ou enduites de céramique.
  • Ne pas utiliser les poêles et casseroles dont le revêtement antiadhésif est abîmé, car elles laissent s’échapper de grandes quantités de téflon dans les aliments.
  • Acheter des biberons sans bisphénol A en consultant le guide préparé par Toxic Nation, intitulé Toxic Baby Bottles in Canada : Bisphenol A Leaching from Popular Brands of Polycarbonate Baby Bottles et disponible en ligne.
  • Choisir des aliments frais de préférence aux aliments en conserve.
  • Utiliser des contenants de verre ou de céramique dans le four à micro-ondes plutôt que les contenants et les pellicules de plastique. Plus la chaleur est élevée, plus les substances nocives des plastiques migrent vers les aliments.
  • Éviter les plastiques nos 3, 6 et 7, surtout pour conserver des aliments gras et pour les chauffer.
  • Se débarrasser des contenants de plastique dès qu’ils sont abîmés. Plus le plastique est usé ou altéré, plus il libère de bisphénol A et d’autres substances.

L’eau :

  • Installer des filtres au charbon ou à ozone, si possible, pour l’eau de la maison.
  • Boire de l’eau du robinet filtrée plutôt que de l’eau embouteillée, particulièrement celle provenant des cruches d’eau en polycarbonate (plastique 7 PC) et les contenants de 18 litres. Le polycarbonate pourrait laisser s’échapper du bisphénol A dans l’eau.
  • Assurer un recyclage sécuritaire des médicaments non utilisés et des contenants qui en gardent des traces en les retournant à la pharmacie.

[retour]

  • Pour une cuisine sécuritaire

    Les humains sont situés tout en haut de la chaîne alimentaire. Cela signifie que les polluants accumulés par chacun des maillons de la chaîne se retrouvent dans leur corps. Qui plus est, les aliments que nous consommons sont traités puis transformés, ce qui ajoute au passage des dizaines de produits synthétiques au menu.

    [en savoir plus]

  • Les fruits et légumes

    Les pesticides sont à la tête du classement des perturbateurs endocriniens : il s’agit de la famille de produits chimiques la plus représentée dans la liste des perturbateurs endocriniens et la plus étudiée. Les lois sur l’agriculture encadrent l’utilisation des pesticides, mais on en détecte tout de même des résidus dans les fruits et légumes.

    [en savoir plus]

  • Les poissons

    De loin la plus connue et la plus étudiée, la contamination des poissons par le mercure suscite des craintes, avec raison. Toxique pour le système neurologique, le mercure est libéré dans l’environnement, au Canada et aux États-Unis, surtout par les centrales au charbon et les centrales hydroélectriques. Il s’accumule dans la chair des poissons en se fixant aux protéines.

    [en savoir plus]

  • Les viandes et produits laitiers

    Les produits animaux consommés chaque jour exposent à une variété de perturbateurs endocriniens. Qu’ils proviennent de l’environnement de l’animal, de ses conditions d’élevage ou du traitement qu’on fait subir aux viandes et aux produits laitiers, mieux vaut être bien renseigné pour les éviter.

    [en savoir plus]

  • La cuisine et les ustensiles de cuisine

    Cuisiner et conserver les aliments n’a jamais été aussi facile. Des contenants en plastique aux casseroles antiadhésives, nombre d’ustensiles performants ont transformé notre façon de préparer les aliments. Mais a-t-on troqué la sécurité pour la facilité ?

    [en savoir plus]

  • L’eau

    Depuis vingt ans, de plus en plus de produits pharmaceutiques et de produits utilisés pour les soins d’hygiène et de beauté sont rejetés dans l’environnement. Cela met en péril non seulement la qualité de l’eau, mais aussi la santé des gens.

    [en savoir plus]

© Lise Parent, 2009