Les fruits et légumes Les pesticides sont à la tête du classement des perturbateurs endocriniens : il s’agit de la famille de produits chimiques la plus représentée dans la liste des perturbateurs endocriniens et la plus étudiée. Les lois sur l’agriculture encadrent l’utilisation des pesticides, mais on en détecte tout de même des résidus dans les fruits et légumes. En 2004-2005, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) ont analysé quelque 500 échantillons de légumes et de fruits frais au Québec, pommes, fraises, framboises, laitue romaine, poivrons verts, tomates des champs et pommes de terre. Ils ont recensés 219 produits chimiques dans ces produits, rapportait Le Devoir en 2008, et le tiers contenaient des pesticides. Un constat surprenant s’est aussi dégagé : les fruits et légumes du Québec étaient plus contaminés que ceux provenant de la Thaïlande et du Brésil. Les produits du Québec dépassaient les normes admises dans 1,5 % des cas, soit six fois plus que dans le reste du Canada et plus que pour les produits importés de l’Afrique du Sud, du Costa Rica, des États-Unis, du Guatemala, du Mexique, du Chili et de l’Équateur. Les pays qui dépassent les normes plus souvent que le Québec sont la Chine, l’Inde et le Salvador.
Note. – Cette liste a été établie par Option Consommateurs à partir de données de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) provenant d’analyses effectuées en 2004-2005 sur les résidus présents dans une sélection de produits agricoles importés et d’origine canadienne. |
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© Lise Parent, 2009 | ![]() |