Les poissons De loin la plus connue et la plus étudiée, la contamination des poissons par le mercure suscite des craintes, avec raison. Toxique pour le système neurologique, le mercure est libéré dans l’environnement, au Canada et aux États-Unis, surtout par les centrales au charbon et les centrales hydroélectriques. Il s’accumule dans la chair des poissons en se fixant aux protéines. Les enfants et les femmes enceintes sont les plus vulnérables. De faibles expositions au mercure contenu dans les poissons peuvent causer des modifications des taux d’hormones, des fonctions du placenta et du poids du bébé à la naissance. D’autres métaux comme le cadmium ont aussi été mesurés dans la chair des huîtres, des moules et des palourdes. Parmi les autres types de contaminants, les BPC, les dioxines, les pesticides tels le DDT, s’accumulent dans le gras des poissons. L’apparition des PBDE, ces composés ignifuges aussi appelés retardateurs de flammes, suscite de nouvelles inquiétudes. De plus, on soupçonne certains poissons de contenir du bisphénol A, cet imitateur d’œstrogène, qui comptera en 2009 parmi les ingrédients à surveiller régulièrement au Canada. Le poisson est une excellente source de protéines et d’oméga-3, un bon gras essentiel à l’organisme humain. Pour la consommation moyenne de poisson, les Québécois se classent parmi les derniers au Canada et au monde. Augmenter sa consommation est souhaitable, mais la prudence s’impose. Les poissons à privilégier
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© Lise Parent, 2009 | ![]() |