Feuille de route

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A3 - Les ressources et les outils
pour la recherche d'information

Sommaire

1.

Les catalogues de bibliothèques

2.

Les banques de données bibliographiques

3.

Les banques de données scientifiques

4.

Les moteurs de recherche dans Internet

5.

Les annuaires et les portails scientifiques

6.

Les répertoires et les archives (institutionnelles ou centralisées) de publications

 

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1.

Les catalogues de bibliothèques

Les catalogues des bibliothèques, qui peuvent être consultés sur place mais qui sont aujourd'hui pratiquement tous accessibles par Internet, contiennent les informations de base sur les documents qui y sont disponibles, dont notamment les livres. Ces livres peuvent être des manuels, des ouvrages de référence, des ouvrages collectifs (dont des comptes rendus de conférences ou de colloques). Les informations sont réparties dans divers champs : auteur, titre, année de publication, mots-clés, etc.

Ces catalogues contiennent aussi des informations sur les périodiques auxquels les bibliothèques sont ou ont été abonnées : titre, numéros disponibles, mots-clés.

Les chapitres dans des ouvrages collectifs (comme les comptes rendus de conférences) et les articles scientifiques parus dans des périodiques ne pourront donc être repérés dans ces catalogues.

Les catalogues numériques offrent toujours un outil de recherche permettant de repérer les documents contenant des mots donnés dans l'un ou l'autre des champs. Malgré certaines ressemblances, la syntaxe des outils de recherche varie sensiblement d'un catalogue à l'autre, ce qui demande beaucoup d'attention lorsqu'on cherche successivement dans plusieurs catalogues. Il existe cependant des sites qui permettent de lancer une requête simultanément dans les catalogues de plusieurs bibliothèques.

Voici un exemple de catalogue de bibliothèque et celui d'un site de recherche dans plusieurs catalogues.

  

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2.

Les banques de données bibliographiques

Les banques de données bibliographiques contiennent les informations sur les articles parus dans les périodiques et les ouvrages collectifs : auteur, titre, mots-clés et, le plus souvent, résumé. La plupart recouvrent un large domaine ou un éventail de domaines de connaissance, par exemple les sciences et l'ingénierie, les sciences de la vie et de la santé, l'éducation.

Elles sont accessibles dans les bibliothèques aux conditions fixées par chacune. Dans les bibliothèques universitaires, elles sont généralement réservées aux étudiants et au personnel. La plupart sont également accessibles par Internet, mais souvent selon un mode d'abonnement payant assez onéreux. Cependant, plusieurs établissements universitaires offrent à leurs membres, ou une partie d'entre eux (les étudiants de cycles supérieurs, par exemple) un accès à distance gratuit à ces banques.

Certaines banques offrent également l'accès en ligne au texte intégral des articles, qui n'ont pas alors à être photocopiés en bibliothèque ou commandés par prêt entre bibliothèques. Ce service est en général payant.

Voici un exemple de banque de données bibliographiques en ligne.

Il convient également de mentionner les librairies en ligne. Les plus importantes, qui offrent un nombre impressionnant d'ouvrages, comportent un outil de recherche de base. Elles peuvent constituer des sources intéressantes d'information sur les livres, surtout si l'on s'intéresse aux parutions récentes. Certaines offrent également des comptes rendus, à caractère plus ou moins commercial, d'une partie des ouvrages, et parfois la table des matières ou des extraits. Voici un exemple de librairie en ligne

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3.

Les banques de données scientifiques

Les banques de données scientifiques contiennent des informations non pas bibliographiques, mais plutôt des informations techniques ou des données numériques. Certaines sont gérées par des organisations publiques; leur consultation en ligne est généralement gratuite. Parfois, des versions sur cédérom sont disponibles à coût modique. D'autres, offertes par des entreprises à but lucratif, sont d'accès payant, à des coûts parfois assez importants.

On retrouve un très grand nombre de ces banques, plus ou moins spécialisées, dans tous les domaines scientifiques.

Voici un exemple de banques de données scientifiques.

  

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4.

Les moteurs de recherche dans Internet

Seules les banques de données bibliographiques permettent de chercher dans l'ensemble des documents publiés sur un sujet et ayant été soumis au processus de contrôle de qualité par excellence, soit l'évaluation par les pairs (voir le texte A6).

La recherche dans Internet ne permet pas encore d'atteindre la même exhaustivité, car elle se limite à ce qu'on nomme le « web visible », c'est-à-dire l'ensemble des pages ou documents dits statiques (c'est-à-dire non générés à partir d'une base de données par une action de l'usager, comme remplir un formulaire) que leur propriétaire décide de rendre accessibles aux moteurs de recherche. Elle est cependant incontournable, parce que complémentaire, permettant de trouver une foule de documents non disponibles ailleurs ou difficiles à obtenir, et donnant accès à un nombre croissant d'articles évalués par les pairs, diffusés en accès libre par les revues ou rendus accessibles par les auteurs eux-mêmes dans des répertoires (voir plus loin).

Il existe de nombreux moteurs de recherche dans Internet. Ils se distinguent entre autres par le nombre ou les types de documents qu'ils répertorient, le mode d'indexation de ces documents, la précision des requêtes qu'on peut soumettre et la façon dont les résultats de la recherche sont classés et présentés. On distingue aussi des moteurs généraux, qui cherchent dans l'ensemble du web dit visible, et des moteurs spécialisés, qui limitent soit leur recherche, soit les résultats qu'ils retournent, à des documents et sites pertinents pour un domaine donné, par exemple les sciences.

Voici des exemples de moteurs de recherche scientifiques.

Il existe aussi des métamoteurs de recherche, qui soumettent simultanément une requête à plusieurs moteurs ou outils de recherche et qui, en règle générale, éliminent les redondances (répétitions du même document repéré par plus d'un moteur). Les métamoteurs se distinguent par le nombre de moteurs de recherche auxquels ils accèdent, la précision des requêtes qu'on peut soumettre (celles-ci devant être traduites adéquatement pour chaque moteur), la manière de gérer et de présenter les résultats provenant des différents moteurs. Certains offrent également des fonctions facilitant la gestion des activités de recherche d'information. Les opinions sont cependant partagées quant à leur intérêt.

Voici un exemple de métamoteur de recherche d'information scientifique.
   

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5.

Les annuaires et les portails scientifiques

Les annuaires (appelés aussi répertoires) sont des listes de liens vers des documents ou des ressources en ligne, commentés et classés dans une hiérarchie de catégories.

Les annuaires universels bien connus comme Yahoo! ou dmoz comprennent des catégories associées aux sciences, mais les annuaires plus spécialisés (à une discipline ou un domaine spécifique) offrent des informations plus exhaustives et plus pertinentes.

Ces annuaires fonctionnent de pair avec un moteur de recherche : d'une part, on peut chercher dans l'annuaire à l'aide de mots-clés; d'autre part, une recherche effectuée à l'aide du moteur pourra fournir parmi ses résultats des sections spécifiques de l'annuaire.

Voici des exemples d'annuaires scientifiques.

De leur côté, les portails sont des sites offrant l'accès à divers services (dont des annuaires et des moteurs de recherche) ou informations jugés utiles pour les scientifiques d'un domaine. Les portails sont souvent à caractère commercial.

Voici des exemples de portails scientifiques.

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6.

Les répertoires et les archives (institutionnelles ou centralisées) de publications

Les répertoires (regroupant des liens vers les documents hébergés ailleurs) et les archives (hébergeant les fichiers de ces documents) de publications fournissent un accès libre (voir texte A10) tant à des prépublications (soit des manuscrits en préparation, ou soumis à une revue) qu'à des postpublications (versions finales, de contenu identique à celui de l'article publié dans la revue).

Les archives peuvent être soit institutionnelles, c'est-à-dire gérées par un établissement et hébergeant des documents qui en proviennent, soit centralisées, gérées par une organisation disciplinaire ou nationale.

Les répertoires sont toujours centralisés.

Ces sites possèdent en général leur propre moteur de recherche; ils sont aussi indexés par les principaux moteurs de recherche. Voici des exemples d'archive centralisée et d'archive institutionnelle, respectivement.

Un nombre croissant de ces sites (plus de 2 900 en février 2016) se sont joints à l'Open Archives Initiative, qui propose un standard de métadonnées permettant aux moteurs de recherche d'obtenir des informations plus pertinentes et fiables au sujet de ces documents. Mais pour l'instant, les moteurs de recherche spécialisés comme Google Scholar semblent repérer ces documents de la même façon que les autres documents disponibles, sans tirer parti de ces informations. Par contre, le moteur de recherche de la banque de données bibliographiques WorldCat, qui comprend une bonne partie de ces archives, les utilise pour générer les fiches des documents repérés.

Des techniques utiles pour le repérage de plusieurs des types de ressources et documents décrits dans cette page sont suggérées par Joly (2015).

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