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Les ignifuges bromés (PBDE)

En prévenant la naissance des flammes dans le mobilier et les appareils électroniques, les ignifuges bromés (PBDE) donnent une impression de sécurité. Cependant, on constate de nos jours que les êtres vivants de tout le globe ont accumulé des PBDE dans leur corps. Ils influent sur les hormones thyroïdiennes et causent principalement des troubles du comportement et une réduction de la fertilité.

Pour éviter qu’ils ne prennent feu rapidement, certains articles sont traités avec un mélange de substances qu’on regroupe sous le nom polybromodiphényléthers ou PBDE.

  • Tissus, tapis, rideaux, meubles
  • Matelas
  • Mousse des fauteuils, des canapés et des sièges de voiture
  • Plastique des appareils électriques et électroniques

L’endroit où la concentration de PBDE est la plus élevée est l’habitacle des automobiles. En fait, comme ils se trouvent un peu partout dans l’environnement domestique, les PBDE sont présents en quantité inquiétante dans la poussière de maison.

L’exposition aux PBDE est plus grande chez les personnes qui portent les mains à la bouche, se rongent les ongles ou manipulent leurs aliments sans se laver les mains. Les enfants sont particulièrement vulnérables à ces substances et leur comportement les y expose facilement : ils jouent près du sol (dans la poussière) et portent les objets et les mains à la bouche.

Les PBDE sont des polluants organiques persistants. Ils sont toxiques et interfèrent avec les hormones thyroïdiennes. Ces hormones jouent un rôle essentiel dans le développement du système nerveux du fœtus. Elles régulent le métabolisme tout au long de la vie.

L’exposition aux PBDE, même à de faibles doses, est liée :

  • à des troubles de la reproduction,
  • au mauvais fonctionnement de la glande thyroïde,
  • à des troubles neurologiques,
  • à la diminution du quotient intellectuel et de la capacité d’apprentissage.

L’Union Européenne a banni certains PBDE et l’industrie nord-américaine en a réduit l’utilisation. Malgré tout, comme la durée de vie des articles qui en contiennent est longue, l’exposition à ces substances se poursuivra sur une période de plusieurs années.

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  • Les alkylphénols

    Les alkylphénols sont présents dans les détergents, les cosmétiques, les produits de nettoyage et une large gamme de produits industriels. Leurs effets sur la vie aquatique sont très graves et les études en laboratoire ont démontré qu’ils imitent les œstrogènes.

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  • Le plomb

    Au Canada, les concentrations de plomb dans l’air de la plupart des villes canadiennes sont maintenant en dessous de la limite pouvant être détectée, résultat de l’interdiction d’ajouter du plomb comme additif dans l’essence des voitures. Pourtant, le plomb reste présent dans un grand nombre de produits de consommation, ce qui est particulièrement préoccupant pour la santé des enfants. Il y a un consensus mondial des experts pour affirmer qu’aucun niveau d’exposition au plomb n’est sécuritaire.

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  • Le resorcinol

    Le résorcinol est une matière de base entrant dans la fabrication de résines phénoplastes (résines formaldéhyde-résorcinol) utilisées essentiellement dans l’industrie du caoutchouc et des pneumatiques et dans l’industrie du bois pour la fabrication de colles. On le retrouve aussi dans des produits capillaires, des produits pharmaceutiques, comme ingrédient dans certains produits agrochimiques ou utilisé comme ignifugeant.

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  • Le triclosan

    Le triclosan est un produit de synthèse utilisé depuis plus de 30 ans comme anti-bactérien, antifongique, antiviral, antitartre et agent de conservation. La communauté scientifique et les groupes environnementaux contestent l’innocuité et le caractère inoffensif de cette substance. En effet, le triclosan peut perturber le fonctionnement de la thyroïde chez l’humain. De plus, il se dégrade en composés toxiques, cancérigènes, bioaccumulables et persistants.

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  • Le BHA et le BHT

    L’hydroxyanisol butylé (BHA) et le butylhydroxytoluène (BHT) sont deux additifs alimentaires qui protègent les aliments gras contre l’oxydation. On les retrouve aussi dans les cosmétiques, pour la même raison. Ils sont classés parmi les cancérigènes en Californie et interdits dans certains pays. On s’inquiète de leur toxicité et de leur activité œstrogénique.

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  • Le bisphénol A (BPA)

    Le bisphénol A (BPA) est présent dans de nombreux produits d’usage courant. Il s’agit d’un des constituants des plastiques rigides tels que le polycarbonate. La capacité du BPA à imiter l’œstrogène est bien documentée.

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  • Le cadmium

    Par rapport au reste de la population, les fumeurs sont plus exposés au cadmium présent dans le tabac. Le cadmium est un cancérogène associé au cancer du poumon. Toute la population en absorbe également, en quantités très faibles, par l’alimentation, ainsi que par l’air et l’eau. L’exposition au cadmium est connue pour causer des dommages aux poumons, aux reins et aux os (ostéoporose).

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  • Le téflon et les composés perfluorés

    Les composés perfluorés (PFC), tels que le téflon, ont la propriété de repousser l’eau, les matières grasses et la poussière. Cela justifie leur utilisation comme antiadhésif, imperméabilisant et protecteur. Les PFC sont persistants et s’accumulent dans les êtres vivants, causant des problèmes de développement et de la reproduction ainsi que des troubles du métabolisme. Ils sont cancérigènes et agissent sur les hormones thyroïdiennes.

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  • Le mercure

    Le méthylmercure (la forme organique du mercure) est facilement absorbé par l’organisme, surtout par l’alimentation : il peut circuler dans les tissus du corps humain, atteindre le cerveau et le fœtus dans lesquels il s’accumule. Le mercure inorganique, sous forme vapeur, est transporté par l’air et peut être inhalé par les poumons.

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  • Les parabènes

    Afin d’éviter la croissance de bactéries et de moisissures dans les cosmétiques, les parfums, les produits de soins personnels, les aliments ou certains produits pharmaceutiques, on y ajoute des parabènes. Cette famille de substances se retrouve dans 80 % des produits de soins personnels.

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  • Les phtalates

    Les phtalates ont deux usages principaux : ils assouplissent les plastiques et ils stabilisent les parfums. Or, à la maison, les objets de plastique et les produits parfumés sont légion. Les phtalates bloquent l’effet de la testostérone, imitent les œstrogènes et modifient la production d’hormones thyroïdiennes.

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© Lise Parent, 2009