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1.1 Présentation et objectifs

Ce module préliminaire vise à vous faire connaître tout ce qu’il faut savoir pour pouvoir se considérer comme un vrai initié de la navigation web. Si vous souhaitez vérifier si vous avez vraiment besoin de lire ce module, vous pouvez d’abord vous contenter de vous mesurer aux exercices ; puis si vous vous apercevez que vous rencontrez des difficultés dans certains d’entre eux, lisez alors les sections correspondantes.

Nous nous pencherons tour à tour sur les fureteurs, les URL (adresses web), les langages HTML et CSS, le protocole internet et les interactions entre les serveurs web et les fureteurs, les moteurs de recherche et les nuisances du web.

Des astuces pratiques qui parsèment le texte vous indiqueront comment utiliser le fureteur Firefox pour accomplir diverses tâches.

Nous irons à l’essentiel dans ce module, mais de nombreux liens pointent vers des ressources détaillées et de qualité qui couvrent les différents sujets plus en profondeur.

Avertissement : On vous demande de suivre des instructions techniques et de naviguer de manière indépendante sur le Web. Ce cours a été suivi par plus d’une centaine d’étudiants et la validité des instructions a donc été bien testée. Si vous suivez avec attention les instructions, vous ne rencontrerez probablement aucun problème important. Dans tous les cas, vous devez faire preuve de débrouillardise, d’autonomie technologique et d’un esprit d’aventure.

Il est de votre responsabilité de vous familiariser avec les différents outils techniques. Le but de ce cours n’est pas de vous apprendre à utiliser techniquement Facebook, Twitter/X, pocket ou un Wiki : nous supposons que vous pouvez y arriver de manière autonome comme des millions d’autres utilisateurs.

Note : Il arrive que les services web, comme Facebook, Twitter/X, pocket, etc. soient temporairement indisponibles. Cela fait partie intégrante de la « vie sur le Web ». Généralement, il suffit d’attendre un peu ou de contourner le problème.

Vous êtes prêt ? Allons-y !

Petit guide d’usage du courriel efficace

Lors de l’écriture d’un courriel, être bref est important. Omettez les formules de salutation, les signatures surfaites, etc.

Attention aux émotions : Il est facile quand on reçoit ou transmet un courriel de s’emporter ou de lire dans les messages reçus des sentiments. Dans un contexte professionnel, évitez d’écrire un courriel alors que vous êtes énervé.

Choisissez les destinataires de votre courriel avec soin. Il est pratiquement toujours mal avisé de transmettre un courriel à un grand groupe, à moins que le courriel soit une communication formelle. Dans le doute, écrivez un courriel à un seul destinataire.

Avant de répondre à un courriel, prenez le temps de bien le lire. Si on vous demande de fournir des informations ou détails additionnels, prenez le temps de le faire, ou expliquez clairement pourquoi cela n’est pas possible ou souhaitable.

L’objet d’un courriel doit en refléter le contenu. Il faut éviter les objets génériques (par ex., « une question »). Il faut éviter à tout prix les objets qui ne réflètent pas le contenu (par ex. intitulé un cours « travail 2 » alors que celui-ci porte en fait sur l’examen. Si vous utilisez un objet de courriel vague ou absent, il faut vous attendre à ce que votre courriel puisse ne pas être traité correctement.

Si vous avez plusieurs sujets distincts, il est souvent préférable d’écrire plusieurs courriels distincts, chacun ayant un objet distinct.

Dans un contexte professionnel, il est nettement préférable d’envoyer un courriel identifié à votre nom. Il n’est pas pratique d’envoyer des courriels vous identifiant sous le nom de votre conjoint, par exemple. Il peut être amusant de se donner des pseudonymes (« la chouette », « le montréalais ») entre amis, mais ce n’est pas souhaitable dans un contexte professionnel.

Un courriel destiné à un humain doit obligatoirement avoir un corps de texte. Un courriel doit être clair et fournir tous les détails nécessaires. Par exemple, si vous écrivez à quelqu’un pour lui faire part d’un problème ou d’une incompréhension, il faut fournir tous les détails, incluant les démarches que vous avez déjà entreprises. On peut être précis sans nécessairement utiliser beaucoup de mots. Préparer un courriel précis peut exiger plus d’effort et de temps, mais c’est un signe de respect envers le récipiendaire.

Si vous écrivez un courriel pour faire rapport de problèmes techniques, soyez aussi précis que possible. Joignez des saisies d’écran au besoin.

Lorsque possible, on évite les pièces jointes. Lorsque celles-ci sont nécessaires, on s’assure que le récipiendaire pourra aisément en prendre connaissance. ll faut donc éviter les formats de fichier qui ne correspondent pas à un usage courant. Les formats propriétaires qui ne sont pas courants et qui nécessitent l’installation de logiciel particulier sont à éviter.

Les fichiers de bureautique (par ex., Word, PDF) sont déjà compressés. Transmettre les fichiers en question dans une archive compressée ajoute des manipulations inutiles.

À moins de transmettre des fichiers très volumineux, la compression des fichiers attachés est inutile étant donné la généreuse bande passante dont nous bénéficions. Si on doit utiliser un format d’archive compressé, il faut utiliser un format qui est largement supporté par les divers systèmes d’exploitation (comme le format zip basique).

Certains logiciels de courriel (Outlook) ne permettent pas la transmission de fichiers avec certaines extensions. Dans de tels cas, il est acceptable de renommer l’extension du fichier et d’inclure dans le corps du message une explication. Par exemple, tous les fichiers au format texte (.xml, .html), peuvent être transmis avec l’extension « .txt ».

Les courriels automatisés non sollicités sont du pourriel. Ainsi, il ne faut pas transmettre des réponses automatisées (par ex., des accusés de réception) à des destinateurs non avisés.

Les protocoles Internet utilisés pour transmettre nos courriels nous assurent déjà de la bonne réception des courriels avec une grande probabilité et un courriel automatisé de réponse ne nous assure pas que le récipiendaire a effectivement pris en compte le courriel. Il est légitime de relancer un destinataire après un délai raisonable pour s’assurer que notre envoi a été bien reçu et traité. Par contre, il est normalement considéré impoli et abusif d’exiger des accusés de réception.

Le courriel n’est pas toujours le meilleur outil pour obtenir de l’information. Il est souvent souhaitable de faire au préalable vos propres recherches. Dans tous les cas, montrez au destinataire que vous avez fait un effort avant d’écrire votre courriel.

Le courriel n’est pas, en général, un moyen d’échange préservant la confidentialité. Ne transmettez pas vos mots de passe ou toute autre information confidentielle par courriel.