QUÉBEC, le 25 févr. 2020 /CNW Telbec/ - L’Université TÉLUQ lance un nouveau cours en ligne ouvert et massif (CLOM, ou MOOC) sur la conciliation travail et études. Ce cours gratuit a été réalisé en collaboration avec la Chaire-réseau de recherche sur la jeunesse du Québec (CRJ) et l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?idArticle=2802256218
Conférence de Diane-Gabrielle Tremblay sur l’aménagement du temps de travail pour l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre, au Forum sur les 50+, en Beauce, le 29 janvier 2020 :
https://youtu.be/yEJVIOKecxk.
Une subvention Savoir CRSH comme chercheure principale et deux comme cochercheure pour la professeure Diane-Gabrielle Tremblay
Diane-Gabrielle Tremblay, professeure à l’ÉSA, a obtenu une nouvelle subvention CRSH-Savoir intitulée : Le rôle de l’organisation du travail et des conditions de travail dans l’attraction et la rétention de la main-d’oeuvre : les cas de la santé et de l’éducation. Le projet s’étendra sur 5 ans et bénéficie d’une subvention de 230 000 $. La recherche a pour but de comprendre les transformations et les réalités actuelles en ce qui concerne l’organisation du travail et les conditions de travail des infirmières et des enseignantes, notamment les effets du Lean Santé et d’autres modes de gestion récents. Elle cherche à déterminer comment ces aspects peuvent influer sur l’attraction et la rétention de ces deux groupes, qui connaissent de fortes pénuries et de nombreux départs (souvent très tôt en carrière, en moins de 5 ans après le début en carrière). La recherche comportera des dimensions qualitatives (observations et entrevues) et quantitatives (enquête en ligne) et cherchera aussi à repérer les difficultés et les enjeux du point de vue de la conciliation travail-famille, des horaires de travail, des risques psycho-sociaux, de l’intensification du travail et de la performance. Diane-Gabrielle Tremblay indique que « La recherche permettra d’alimenter les secteurs de la santé et de l’éducation en ce qui concerne les changements à apporter en ce qui concerne des mesures de professionnalisation et d’autonomisation, ainsi que d’autres conditions de travail en vue de favoriser l’attraction et la rétention des jeunes infirmières et enseignantes. » La recherche s’intéressera aussi à l’effet de l’absence de mesures de conciliation et de bonnes conditions de travail sur l’intention de quitter l’organisation, voire même les secteurs de la santé et de l’éducation. Les deux milieux de travail seront comparés selon un ensemble de variables, incluant le genre, l’âge, le type d’organisation, le type de tâches, etc. Sari Mansour , professeur lui aussi à l’ÉSA, est cochercheur sur ce projet.
Deuxième projet Savoir –CRSH, sur les espaces de coworking et leurs effets sur la dynamique économique des villes et l’emploi
Outre sa subvention Savoir comme chercheure principale, Diane-Gabrielle Tremblay, professeure à l’École des sciences administratives de la Téluq, participe aussi à titre de co-chercheure à un autre projet SAVOIR-CRSH intitulé : Espaces de coworking, lieux de travail et milieux de vie à Montréal : une approche renouvelée des enjeux, leviers et obstacles d’une planification urbaine soutenable.
La recherché est dirigée par Priscilla Ananian, du Département d’études urbaines à l’UQAM, et compte deux autres cochercheurs, Richard Shearmur de Mc Gill et Hugo Lachapelle de l’UQAM. Elle s’étalera sur 5 ans et bénéficie d’une subvention de 270 000 $.
La recherché vise à étudier le phénomène des espaces de coworking dans la métropole montréalaise “à partir d’une approche d’analyse renouvelée qui interroge la capacité d’innover de la planification urbaine face aux mutations rapides des lieux, milieux et pratiques du travail”. En effet, “ces espaces, qui sont souvent vus comme des alternatives à l’organisation hiérarchique du milieu de travail en réponse à l’émergence des TIC, sont aussi des occasions de développement économique dans un contexte de crise, dans lequel il devient nécessaire d’entreprendre et d’amorcer un processus de régénération urbaine, auquel ces espaces contribuent”.
Ainsi, les espaces de coworking constituent une forme de « reterritorialisation » du travail” dans un contexte où les travailleurs sont devenus plus nomades, plus mobiles. Tout cela soulève des enjeux d’insertion dans les quartiers, les marchés immobiliers, les communautés de professionnels et les communautés locales, dont les résidents, autant d’objets qui seront pris en compte dans la recherche.
Les espaces de coworking se multiplient depuis quelques années au Québec, et encore plus en France et dans le monde. Diane-Gabrielle Tremblay a déjà réalisé deux recherches sur ces espaces, la première ayant permis de faire la recension des écrits sur le sujet (CRSH Synthèse de connaissances) et la seconde, réalisée avec des chercheurs français, portant sur les espaces en région au Québec, et donnant lieu à un livre à paraître sous peu aux Presses de l’université du Québec et Presses universitaires de Rennes.
Troisième projet Savoir –CRSH sur les effets de Uber sur les revenus et l’économie des villes
Outre sa subvention Savoir comme chercheure principale, Diane-Gabrielle Tremblay, participe aussi à titre de co-chercheure à une recherché intitulée : Taking Canada for a Ride ? Digital ride-hailing and its impact on Canadian cities. La recherché est dirigée par l’université Queen’s et les professeure Betsy Donald et Shauna Brail (Université de Toronto) et se situe dans le cadre théorique de l’économie urbaine et de la géographie économique ; elle bénéficie d’une subvention de 358 500 $. Incluant des professeurs des universités de Toronto, de Waterloo, de UBC, de l’UQO et de l’Université Téluq, la recherche vise à étudier les effets du développement d’Uber dans les villes canadiennes depuis 2012. Alors que la Colombie Britannique n’a pas légalisé Uber, l’Ontario et le Québec ont développé des réglementations pour tenter d’encadrer ce nouveau joueur dans l’industrie du taxi et de la mobilité urbaine plus globalement. Diane-Gabrielle Tremblay indique que “la recherche étudiera les innovations associées à ces développements dans la mobilité urbaine, ainsi que les effets de ces changements dans les transports urbains sur le développement économique local (de moins en moins ‘local’ vu les transferts de capitaux associés à Uber)”. Les chercheurs se pencheront sur l’impact sur le travail mais surtout sur les dynamiques économiques urbaines, ainsi que les pertes et les gains financiers et économiques, qui ont été peu étudiées, et ce, dans les villes de Toronto, Waterloo et Montréal notamment.
Québec, le jeudi 8 octobre 2015 – La professeure Diane-Gabrielle Tremblay, de l’École des sciences de l’administration de la TÉLUQ, a reçu hier le titre de Fellow de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA) du Québec. Cet honneur lui a été conféré lors du congrès international de l’Ordre, qui s’est tenu au Centre des congrès de Québec.
Le titre de Fellow est la plus haute distinction attribuée par cet ordre professionnel. Il reconnaît la qualité exceptionnelle de certains de ses membres qui contribuent ainsi au rayonnement de la profession. Pour en savoir plus sur cette distinction : http://www.portailrh.org/fellow.
Mme Tremblay est responsable des programmes de certificat et de baccalauréat en GRH et vient de développer un nouveau programme en gestion contemporaine des ressources humaines, un programme de 2e cycle qui s’intéresse à la GRH dans le contexte de l’économie du savoir. Elle a développé un grand nombre de cours et de programmes d’études qui analysent les problématiques actuelles du travail, dont la conciliation travail-famille et le vieillissement de la main-d’oeuvre. Elle a obtenu d’importants financements de recherche et publié dans de nombreuses revues internationales sur les thèmes du travail et de l’emploi.
Communiqué officiel de la TÉLUQ
Présentation Fellow 2015