Les viandes et produits laitiers Les produits animaux consommés chaque jour exposent à une variété de perturbateurs endocriniens. Qu’ils proviennent de l’environnement de l’animal, de ses conditions d’élevage ou du traitement qu’on fait subir aux viandes et aux produits laitiers, mieux vaut être bien renseigné pour les éviter. Les polluants persistants Les dioxines se déplacent avec l’air et se déposent sur le sol, dans l’eau et sur les végétaux. Les efforts de décontamination des sols, notamment au Canada, semblent porter fruits : 60 % des dioxines et des furannes, un autre composé chimique nocif, sont disparus de l’environnement depuis 1990. Les hormones de croissance En 2009, au Canada, certaines hormones de croissance, produites naturellement ou de manière synthétique, sont autorisées pour l’élevage bovin. Les veaux de lait ou de grain font exception, mais des tests de l’Agence canadienne d’inspection des aliments menés en 2004-2005 ont tout de même révélé chez eux la présence de ces hormones. Ces pratiques inquiètent de plus en plus les scientifiques et les dangers potentiels sont très mal connus. Les risques de cancer Des études ont montré que chez les gros mangeurs de viande rouge, les risques de cancer colorectal doublent. Elles peuvent aussi entraîner une hausse du taux de cholestérol, conduire à des maladies cardio-vasculaires et être à l’origine de la polyarthrite rhumatoïde. |
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© Lise Parent, 2009 |